OpenAI donne aux entreprises la possibilité de choisir la localisation de leurs données

Impossible d’ouvrir sa veille business sans tomber sur ce sujet : après des années de débat, OpenAI vient d’activer une option longtemps espérée par les entreprises et décideurs. Tu peux désormais choisir – concrètement – la région où seront stockées tes données IA pros. Fini les demi-mesures ou les flous sur la localisation : c’est officiel depuis cette semaine, et ça change pas mal de choses côté adoption et conformité.

Pourquoi OpenAI bouge enfin sur la localisation des données ?

Pression réglementaire, clients qui signent mais traînent des pieds, RGPD européen, concurrence hyper agressive des clouds… Les signaux étaient clairs depuis des mois : pour convaincre les entreprises de passer à l’IA à grande échelle (et pour ne pas tout laisser à Microsoft ou Google), OpenAI se devait d’offrir un vrai contrôle sur l’hébergement des infos critiques.

Des deals étaient bloqués dans la finance, la santé ou la tech à cause de ce seul point. Pas de maîtrise sur l’endroit où transitent et dorment les données ? Pas de déploiement. OpenAI a finalement adapté son offre : choix de la résidence des données en Europe, au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Canada, au Japon, en Australie, etc. (source : OpenAI).

Pour qui, et comment ça marche ?

• ChatGPT Enterprise : possibilité dès maintenant de choisir la localisation pour chaque espace de travail.
• ChatGPT Edu : établissement universitaire ? Toi aussi tu peux opter pour une zone de stockage spécifique.
• API avancée : pour les intégrateurs et équipes techniques, la résidence est activable par projet.

En clair : fichiers importés, conversations, Custom GPTs… tout reste stocké où tu l’as choisi. Et OpenAI promet de ne pas utiliser ces données pour entraîner ses modèles sans consentement explicite.

Concrètement, quel impact pour ton business ?

Avant, la peur de ne pas être « compliant » bloquait beaucoup de PME à passer sur l’IA made in OpenAI. Cette nouveauté retire un des freins majeurs : régulé (finance, assurance, santé, éducation), tu peux avancer sans craindre de sortir des clous. Plusieurs clients B2B (Booking.com, Oxford University, BBVA, Spotify…) ont d’ailleurs déjà sauté le pas.

Exemple concret : un cabinet de consulting français utilise désormais GPT-4 pour automatiser la rédaction de rapports confidentiels : tout reste en France, vérifiable par audit. Les clients ont accepté la bascule uniquement après cette garantie de résidence des données.

Limites à connaître

Attention, tout n’est pas magique : aujourd’hui, le traitement des prompts est encore centralisé aux États-Unis, même si les données en « repos » sont localisées. Si ta boîte a une politique zéro flux transatlantique, solution dédiée type Azure OpenAI ou cloud souverain restera sans doute préférable pour l’instant. Les certifications sont là, mais certaines industries ultra-sensibles exigeront encore plus de transparence.

Action immédiate possible ?

Si tu as repoussé l’adoption de ChatGPT, c’est peut-être le moment de reconsidérer. Passe ton outil sur la zone qui convient à ta politique DSI/compliance : tu élimines un obstacle, tu gagnes du temps, et tu restes dans la course. Pour les équipes déjà « AI ready », c’est un vrai levier pour accélérer des automatisations jusqu’alors impossibles.

• Source OpenAI – annonce officielle
• Article Siècle Digital
• OpenAI dépasse le million d’entreprises clientes

Tatianah Razafindrabe

Rédactrice web pour Kavyro, je vous aide à décrypter l’actualité IA et automatisation, simplement et sans jargon. Pour me contacter : partenariat@kavyro.com