Nano Banana : l’IA de retouche photo signée Google qui révolutionne la productivité visuelle
Avec Gemini 2.5 Flash, Google propose enfin une IA de retouche qui tient la route : cohérence des visuels, tarifs limpides, sécurité intégrée. Voici ce que ça change concrètement pour vos workflows.
En bref
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Retouche IA ultra-précise : Gemini 2.5 Flash permet de modifier coiffure, tenue ou décor en conservant la cohérence et l’identité visuelle de chaque sujet.
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Plus rapide et précis que Midjourney ou GPT-4o, l’outil démarre à 0,029 $ par image générée pour un usage pro abordable.
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Traçabilité intégrée : Chaque visuel généré est marqué avec SynthID, garantissant à la fois sécurité des contenus et conformité éthique.
Un vent de nouveauté souffle sur le monde de la génération et de la retouche d’images par intelligence artificielle. Google, via son laboratoire DeepMind, vient de dévoiler Image Flash Gemini 2.5, surnommé par la communauté « nano-banana ». Disponible depuis mardi sur l’application Gemini ainsi que via l’API, Vertex AI et Google AI Studio, ce modèle d’édition d’images promet une avancée majeure dans l’univers de la création visuelle.
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Une mise à jour centrée sur la cohérence des visuels
La grande promesse de Gemini 2.5 Flash réside dans sa capacité à préserver la cohérence des personnages. Là où de nombreux modèles concurrents modifient involontairement des visages ou des traits distinctifs lors d’un simple changement de décor ou de couleur, l’outil de Google mise sur la précision et la stabilité.
Il est désormais possible de demander des retouches spécifiques comme changer la coiffure, l’arrière-plan ou la tenue d’un sujet tout en conservant son identité visuelle. Les utilisateurs peuvent même fusionner plusieurs images et appliquer des modifications précises à partir d’une simple description textuelle. Cette approche intuitive rapproche l’expérience de la retouche professionnelle, tout en la rendant accessible à tous.
Des performances qui surpassent la concurrence
Dès son lancement, le modèle nano-banana a attiré l’attention des créateurs de contenu et des internautes. Sur les réseaux sociaux, de nombreux visuels générés avec cet outil circulent déjà, mettant en avant sa puissance et sa fluidité.
Sur le plan technique, Gemini 2.5 Flash affiche des résultats impressionnants : il dépasse largement des références comme Flux.1, Qwen Image Edit ou encore GPT-4o dans les benchmarks. Pour Nicole Brichtova, chef de produit chez Google DeepMind, l’ambition est claire : « Notre objectif est de vraiment assurer la qualité visuelle des contenus. Nous avons amélioré la capacité du modèle à suivre les instructions. »
Cette performance positionne Google en challenger sérieux face aux leaders du marché, notamment Midjourney et OpenAI, tout en affirmant sa volonté de reprendre du terrain dans l’univers de la création générative.
Une tarification accessible et transparente
Outre ses performances techniques, Google mise également sur une politique tarifaire claire. Le prix annoncé est de 30 $ par million de jetons de sortie (environ 25 €), ce qui correspond à 0,029 $ par image générée. Concrètement, chaque génération consomme près de 1 290 jetons de sortie.
Pour les autres modalités d’entrée et de sortie, la firme a choisi de conserver la tarification standard de Gemini 2.5 Flash. Cette grille tarifaire positionne l’outil comme une option compétitive pour les professionnels de la création, les développeurs d’applications ou encore les agences de communication désireuses d’intégrer la retouche IA dans leurs workflows.
Un engagement fort pour la sécurité et la traçabilité
La question de la sécurité et de la traçabilité des contenus générés par IA reste centrale. Pour y répondre, chaque image produite avec le modèle nano-banana intègre un filigrane numérique invisible baptisé SynthID. Ce marquage, indétectable à l’œil nu mais repérable par les systèmes de vérification, persiste même après modifications.
Grâce à ce dispositif, Google garantit une meilleure traçabilité de l’origine des images, limitant ainsi les risques liés à la désinformation et à l’usage frauduleux. Cette initiative témoigne d’une volonté d’anticiper les enjeux éthiques et réglementaires liés à la démocratisation des contenus générés par IA.
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