OpenAI préparerait un nom inattendu pour le prochain ChatGPT 6-7, inspiré d’une tendance virale
OpenAI casse les codes et ose un nom inattendu pour son prochain modèle, bien loin des conventions habituelles. L’enjeu : comprendre pourquoi et ce que cela dit de l’ère actuelle.
En bref
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Nom inattendu « GPT-6-7 » : OpenAI choisit un nom directement inspiré d’un mème viral pour ancrer son prochain modèle dans la culture web de la génération Alpha.
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Coup marketing assumé : Cette décision vise à créer du buzz, renforcer la visibilité de la marque et montrer que la tech suit les tendances jeunes, au-delà de la simple innovation technique.
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Débat générationnel : L’initiative divise : certains applaudissent la créativité, d’autres reprochent à OpenAI de privilégier la communication à l’avancée produit — un rappel que marketing et technologie avancée vont souvent de pair.
Le patron d’OpenAI, Sam Altman, a surpris la toile en annonçant que le prochain modèle de langage ne s’appellerait pas « GPT-6 » mais « GPT-6-7 ». Une appellation intrigante, directement inspirée d’un mème viral de la génération Alpha. Au-delà de la simple blague, cette décision symbolise un virage culturel où la tech s’aligne sur les codes d’une génération née avec TikTok et les tendances éphémères du web.
Un clin d’œil à la génération Alpha
La génération Alpha, née entre 2010 et 2024, grandit dans un univers numérique saturé de références internet. En choisissant le nom « GPT-6-7 », Sam Altman montre qu’il « a la réf ». Ce clin d’œil traduit une volonté d’ancrer OpenAI dans la culture contemporaine et de parler le langage des plus jeunes, ceux pour qui l’intelligence artificielle fait déjà partie du quotidien.
« 6 7 » : un mème absurde devenu phénomène mondial
Mais que signifie ce mystérieux « 6 7 » ? L’expression, popularisée dans les pays anglophones, ne possède pas de signification précise. Elle est souvent accompagnée d’un geste de la main de haut en bas et sert à exprimer quelque chose de « moyen », « banal » ou « indéterminé ». En 2025, le terme a même été sacré « mot de l’année » par Dictionary.com. Comme beaucoup de mèmes, son sens fluctue selon le contexte, mais son absurdité même fait partie de son charme.
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Une origine entre rap, TikTok et NBA
L’expression « 6 7 » trouve ses racines dans la chanson Doot Doot (6 7) du rappeur Skrilla, sortie fin 2024. Très vite, le son s’est transformé en bande-son virale sur TikTok, donnant naissance à des milliers de Reels et de parodies. Le basketteur LaMelo Ball, joueur des Charlotte Hornets, a aussi contribué à sa popularité : mesurant 6 pieds 7 pouces (environ 2,01 m), il est devenu malgré lui l’un des symboles de ce mème. La série culte South Park s’en est même emparée dans un épisode, achevant de propulser « 6 7 » au rang de référence culturelle mondiale.
Entre coup marketing et incompréhension
L’annonce de Sam Altman a déclenché une avalanche de réactions en ligne. Si certains internautes y voient un coup de communication malin et humoristique, d’autres jugent l’initiative déplacée, voire superficielle. Plusieurs commentateurs reprochent au patron d’OpenAI de surfer sur une tendance qu’il ne comprend pas pleinement, au lieu de se concentrer sur les avancées techniques du futur modèle. Le débat illustre la fracture entre générations : pour les uns, l’humour internet est un code culturel ; pour les autres, une distraction inutile.
Un nom qui reflète son époque
Qu’il s’agisse d’un clin d’œil ironique ou d’un véritable choix stratégique, « GPT-6-7 » incarne parfaitement son temps : une ère où la culture numérique, les IA et les mèmes s’entrelacent. En s’appropriant un symbole générationnel, OpenAI démontre que la technologie ne se limite plus aux performances, mais s’inscrit aussi dans le langage et les émotions de son époque.
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