L’arrivée de GPT-5 dans ChatGPT n’a pas laissé indifférent. Entre utilisateurs frustrés par des discours trop formatés et promesses de gains de temps jamais tenues, la plateforme d’OpenAI se devait d’évoluer. Un nouvel onglet fait son apparition en septembre 2025 : Personnalisation. Mais qu’est-ce que ce changement apporte vraiment pour ceux qui gèrent leur activité seuls et veulent rester efficaces… sans sacrifier leur autonomie ?

Pourquoi la personnalisation débarque-t-elle ?

GPT-5 a suscité une pluie de critiques dès sa sortie. Beaucoup regrettent des bugs persistants, des réponses encore parfois bancales ou inventées, et une froideur nouvelle dans le ton. La créativité en a même pris un coup, selon plusieurs habitués, surtout côté génération de contenus un peu “humains”. Ces retours négatifs ont eu un effet : OpenAI a conçu un espace unique pour paramétrer l’intelligence artificielle selon la façon de travailler de chacun.

Ce que propose concrètement l’onglet Personnalisation

L’idée n’est pas révolutionnaire sur le fond, mais toutes les options utiles sont rassemblées au même endroit. Désormais, il est possible de :

• Définir la personnalité de l’IA (plus factuelle, empathique, robotique… selon la préférence du jour ou du workflow visé)
• Gérer les consignes spécifiques pour chaque session : par exemple, demander à GPT de rédiger toujours sur un ton clair, ou d’intégrer des exemples concrets pour chaque réponse
• Activer ou non la mémoire : le chatbot peut se souvenir de certains points pour gagner en efficacité (tâches récurrentes, préférences de structure, instructions de facturation…)
• Sécuriser et contrôler les données enregistrées, point particulièrement sensible pour toutes les activités en autonomie totale

Scénario pratique : gagner +10h/semaine sans s’embrouiller

La première clé, c’est la centralisation. Fini de chercher comment modifier le style de vos emails automatisés ou les instructions générales à chaque nouvelle tâche : tout se gère depuis cet onglet. Par exemple, pour la relance de clients ou la gestion de séquences d’emails, définissez une tonalité (“direct, concis, pro”) et laissez tourner l’IA en autonomie. Résultat : moins de temps perdu, plus de régularité, et des interventions à la demande, sans complexité supplémentaire ni passages techniques obligatoires.

Garder la main et rester maître du tempo

Pour celles et ceux qui n’envisagent pas d’employer, la peur de perdre le contrôle reste forte. Bonne nouvelle : chaque réglage fait dans l’onglet Personnalisation est modulable à tout moment. On peut tester des approches (ex. : newsletter plus chaleureuse, factures plus impersonnelles), voir ce qui fonctionne, puis revenir sur ses pas en quelques clics. Aucune obligation de déléguer à un tiers technique et chaque changement reste réversible.

Limites et points d’attention

Attention cependant, la personnalisation ne compense pas tous les défauts. Les bugs et hallucinations ne disparaissent pas, seule la forme évolue. Autre point souligné par la presse spécialisée : trop d’automatisation peut entraîner une dépendance au chatbot ou un style trop lisse, surtout quand on s’adresse à ses clients habituels. Toujours relire l’essentiel, pour garder la cohérence sur le long terme.

En synthèse : personnalisation = outil, pas baguette magique

L’onglet Personnalisation offre enfin un vrai support pour adapter l’IA à sa pratique quotidienne – relances, contenu, automatisation d’écoute client, gestion de mails. Il représente un pas pragmatique pour scaler sans s’épuiser. L’important reste de s’appuyer sur ces réglages pour libérer du temps, ajuster la posture métier, mais sans négliger le contrôle final sur chaque interaction sensible.

Sources utiles :

• Blog du Modérateur
• Les Numériques
• Le Monde Pixels

Tatianah Razafindrabe

Rédactrice web pour Kavyro, je vous aide à décrypter l’actualité IA et automatisation, simplement et sans jargon. Pour me contacter : partenariat@kavyro.com