Atlas arrive sur Mac avec les onglets verticaux et la gestion des passkeys iCloud

Gérer ses onglets sans perdre le fil ni y passer des heures : Atlas, le navigateur d’OpenAI pour Mac, vient d’activer deux nouveautés qui s’attaquent à ce problème concret. Si multiplier les outils web est devenu la norme, l’efficacité s’épuise vite avec dix onglets ouverts partout, ou des mots de passe impossibles à retenir. Atlas rebat les cartes sur Mac ce mois-ci avec l’arrivée attendue des onglets verticaux et l’intégration des passkeys iCloud. Voici pourquoi (ou non) ça vaut le test dès cette semaine et ce qu’il faut surveiller en business.

Onglets verticaux : maîtriser le flux d’infos sans s’y noyer

Atlas introduit une barre latérale pensée pour ceux qui jonglent avec une multitude d’onglets. Fini l’empilement horizontal illisible : chaque onglet s’aligne verticalement, noms visibles même quand on ouvre 20+ pages. Le plus utile : la gestion par lots (sélectionner plusieurs onglets avec Maj ou Cmd), déplacer/fusionner/fermer en un geste. Pour passer à l’onglet utilisé récemment, le raccourci Ctrl+Tab fait gagner du temps, surtout en multitâche.

Cette approche rappelle Arc ou Vivaldi, navigateurs qui misent aussi sur la verticalité pour booster la lisibilité. Pour tous ceux qui passent leur journée sur ChatGPT, Notion, Gmail et CRM en simultané, c’est une vraie bouffée d’air. En test rapide, jongler avec 15 onglets se fait sans jamais perdre la page de vue. Limite : ça ne révolutionne ni la rapidité ni la consommation mémoire, mais la clarté est indéniable.

Passkeys iCloud : la sécurité simplifiée, intégrée Apple

Deuxième nouveauté : Atlas prend en charge les passkeys iCloud d’Apple. Concrètement, fini le casse-tête des mots de passe typés à la volée ou des collages à répétition. Les passkeys sont des clés numériques sécurisées, reliées au trousseau iCloud (Face ID ou Touch ID), et compatibles avec les principaux sites business modernes.

L’intégration est fluide : à la première tentative de connexion, Atlas propose automatiquement la clé stockée, sans extension ni manip complexe. En test, la connexion à des outils SaaS et plateformes cloud s’est faite sans le moindre code à saisir, même entre plusieurs comptes. En revanche, attention : pour les apps métiers moins à jour ou certains extranets, la compatibilité reste aléatoire – il faut parfois garder la vieille gestion des mots de passe sous le coude.

Atlas : quelles limites à signaler ?

• Réservé à Mac Apple Silicon, abonnement ChatGPT obligatoire (compte gratuit limité à 50 requêtes/jour, usage pro = payant)
• Extensions tierces encore en bêta, importation non 100% fiable
• Passkeys : dépendance totale à l’écosystème Apple, pas utilisable partout en B2B (prévoir une solution alternative pour certains workflows)

Faut-il passer sur Atlas maintenant ?

Pour les entrepreneurs pressés ou ceux qui font de l’IA/l’automatisation au quotidien, les gains de temps sont bien là : gestion visuelle des onglets, sécurité unifiée, zéro friction à la connexion sur les outils principaux. Reste que la bascule a du sens si : 1) toute l’organisation est équipée Apple, 2) les SaaS courants supportent passkeys, 3) on accepte de payer l’abo pour un usage quotidien.

Si tu veux tester concrètement, le plan gratuit suffit pour jauger (50 requêtes jour, navigation standard). Pour des usages business (gestion de projet, CRM cloud, dashboards IA…) : vrai gain pour qui jongle entre ChatGPT, fichiers, Google et tous les outils pros. Mais ne pas attendre un accès sans faille à tout l’écosystème — la tech côté extensions/passkeys bouge encore.

Pour aller plus loin :

• Détail sur les onglets verticaux Atlas et inspiration Arc
• Nouveautés et démo Passkeys iCloud

Tatianah Razafindrabe

Rédactrice web pour Kavyro, je vous aide à décrypter l’actualité IA et automatisation, simplement et sans jargon. Pour me contacter : partenariat@kavyro.com