Lancement d’activité : 3 tâches à ne surtout pas automatiser quand on débute pour maximiser ses chances de réussite

Tu veux automatiser sans te tirer une balle dans le pied ? Beaucoup tombent dans les mêmes pièges au démarrage. Voici les trois pires erreurs à éviter – et les alternatives qui marchent vraiment pour garder le contrôle sur ton business (sans t’y noyer).

Automatiser les réponses clients trop tôt (ou mal)

L’automatisation des messages séduit vite quand on croule sous la demande. Mais attention : laisser l’IA ou une FAQ gérer toutes les réponses peut donner froid dans le dos côté expérience client. Rien de pire qu’un message robotique reçu après une demande urgente.

Exemple vécu : « Merci pour votre demande, votre ticket est numéro 457… », alors que tu venais de perdre un client important.

La parade : commence par automatiser le tri, pas les réponses. Un simple outil classe tes emails par priorité ou sujet. Pour les questions fréquentes ? Tu peux préparer des modèles de réponse, mais ajuste-les à chaque envoi : le client doit sentir qu’il n’est pas noyé dans la masse. Franchement, un message sur-mesure (même rapide) fait toute la différence.

Pense aussi à récolter l’avis de tes clients sur la qualité de tes réponses, via un petit sondage automatique ou une note à donner en bas d’email.

Automatiser la création de contenu sans supervision humaine

Programmer ses posts, c’est tentant… Mais laisser tourner l’automatisation en roue libre, c’est le meilleur moyen de publier du contenu sans saveur, qui ne fait réagir personne. Parfois, certains se rendent compte trop tard que leurs stories ou posts LinkedIn ressemblent à tout ce qu’on croise ailleurs – voire qu’ils n’ont rien à voir avec leur actualité du moment.

Stratégie solide : utilise des outils comme Buffer ou Swello pour planifier, ok, mais révise tout avant diffusion. Reprends chaque post, adapte le ton, partage une anecdote perso, rebondis sur une actu récente. Le but : montrer qu’il y a un humain derrière, pas seulement une machine.

Astuce supplémentaire : prépare une « boîte à idées » centralisée (Google Drive, Notion, etc.) où tu ranges tes inspirations, à piocher quand tu manques de temps pour rédiger.

Automatiser ce qu’on ne maîtrise pas (le faux bon plan)

Déclencher une automatisation sur un process qu’on n’a jamais fait à la main ? Il y a plus risqué pour son business… Imaginons : tu lances une automatisation pour générer et envoyer les factures, mais tu n’as jamais fait le suivi à la main. Résultat : tu peux passer à côté d’erreurs, ou rater des bugs coûteux.

Méthode efficace : d’abord, fais le process en manuel quelques fois. Tu repères où ça coince, ce qui est vraiment répétitif, et ce qui doit absolument rester sous contrôle humain (ex : vérification d’un paiement ou validation d’un devis). Ensuite, tu automatises uniquement ces parties rébarbatives, avec un outil comme Make, n8n ou, plus « franco-friendly », un template guidé sur Notion piloté par des rappels.

Point clé : garde toujours un œil sur tes automatisations au début. Prends l’habitude de les tester régulièrement, ajuste dès qu’un souci remonte.

Pour démarrer sur de bonnes bases, pense à l’automatisation comme à un copilote : tu dois lui apprendre la route avant de le laisser rouler tout seul. Prends le temps de tester, d’ajuster, et surtout, de garder l’humain au centre : c’est ce qui fera la différence dans la durée… et t’évitera bien des déconvenues.

Tatianah Razafindrabe

Rédactrice web pour Kavyro, je vous aide à décrypter l’actualité IA et automatisation, simplement et sans jargon. Pour me contacter : partenariat@kavyro.com